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Qu’est-ce qu’une chirurgie orthopédique de la hanche ?
La chirurgie orthopédique de la hanche désigne toute intervention chirurgicale pratiquée sur l’articulation de la hanche pour traiter une lésion, une maladie ou une déformation affectant la mobilité et provoquant des douleurs.
La hanche est une articulation sphérique (la tête fémorale s’insère dans l’acétabulum du bassin), et une intervention chirurgicale est souvent nécessaire lorsque les traitements conservateurs comme les médicaments, les injections ou la kinésithérapie ne sont plus efficaces.
La chirurgie de la hanche est l’une des chirurgies articulaires les plus courantes au Canada. Environ 50000 arthroplasties de la hanche sont pratiquées chaque année.
Certaines interventions, comme l’arthroplastie totale de la hanche, nécessitent une intervention chirurgicale importante. D’autres, comme l’arthroscopie de la hanche, peuvent être réalisées par une petite incision.

Quels sont les types de chirurgie de la hanche en Colombie ?
De nombreux types de chirurgie sont utilisés pour traiter les problèmes de hanche. Voici les deux interventions les plus courantes en Colombie.
Arthroscopie de la hanche
L’arthroscopie de la hanche est une intervention mini-invasive utilisée pour diagnostiquer ou traiter les problèmes de hanche. Elle consiste à pratiquer une petite incision et à insérer un tube appelé arthroscope pour visualiser et réparer les structures. Elle peut être utilisée pour traiter :
- Le conflit de la hanche
- La dysplasie de la hanche
- Les déchirures du bourrelet de la hanche
- L’infection de l’articulation de la hanche
- Le syndrome de la hanche à ressaut
- La sciatique
- La synovite
- Les fragments d’os ou de cartilage dans la hanche
- Les lésions tendineuses
Arthroplastie totale de la hanche (remplacement)
L’arthroplastie totale de la hanche consiste à remplacer l’articulation sphéroïde de la hanche par une prothèse. Elle est généralement pratiquée pour traiter l’arthrose, mais peut également traiter :
- L’ostéonécrose de la hanche
- D’autres types d’arthrite
- Les fractures de la hanche
Quels sont les bienfaits de la chirurgie orthopédique ?
Les bienfaits de la chirurgie orthopédique incluent principalement :
Amélioration de la mobilité : La chirurgie orthopédique restaure souvent, voire améliore significativement, la fonction des articulations et des membres, vous permettant de retrouver une mobilité normale et de reprendre vos activités, qui étaient limitées avant l’intervention.
Réduction de la douleur : L’une des principales raisons pour lesquelles vous avez recours à la chirurgie orthopédique est le soulagement des douleurs chroniques causées par des lésions articulaires, des blessures ou des affections dégénératives. La chirurgie s’attaque aux causes sous-jacentes de la douleur, entraînant souvent une réduction substantielle et quasi immédiate de la douleur.
Résultats durables : Réalisées par des chirurgiens qualifiés, les chirurgies orthopédiques peuvent offrir des bénéfices durables sur de nombreuses années avec un faible risque de complications, notamment grâce à des techniques avancées comme la chirurgie assistée par robot.
Récupération plus rapide et moins de traumatismes : Les chirurgies orthopédiques mini-invasives impliquent des incisions plus petites, moins de lésions musculaires et tissulaires, ce qui se traduit par une diminution des douleurs postopératoires, une réduction des cicatrices, une hospitalisation plus courte et un retour plus rapide aux activités quotidiennes.
Restauration fonctionnelle et qualité de vie : Au-delà de la mobilité et du soulagement de la douleur, la chirurgie orthopédique vise à corriger les déformations, à restaurer la stabilité articulaire et à améliorer la qualité de vie globale en vous permettant d’effectuer vos activités quotidiennes plus confortablement et plus efficacement.
Avantages psychosociaux : Si la chirurgie orthopédique se concentre traditionnellement sur les résultats physiques, l’amélioration de la douleur et de la fonction peut avoir un impact positif sur le bien-être émotionnel. Certains patients peuvent toutefois avoir besoin d’un soutien psychologique postopératoire.
La chirurgie orthopédique promet une amélioration significative de la douleur, de la mobilité et de la fonction, avec des résultats durables vous permettant de reprendre une vie active et de qualité. Les avantages exacts dépendent du type d’intervention, de la compétence chirurgicale et de facteurs individuels.
Êtes-vous un candidat idéal d’une chirurgie orthopédique de la hanche ?
Indications de l’arthroscopie de la hanche
Si vous continuez de ressentir des douleurs persistantes à la hanche, une raideur ou une amplitude de mouvement limitée malgré ces interventions, l’arthroscopie de la hanche peut constituer la prochaine étape de votre traitement.
L’arthroscopie de la hanche est particulièrement adaptée aux patients jeunes et actifs qui ressentent des douleurs à la hanche, mais ne nécessitent pas encore de prothèse totale de hanche. Ce groupe démographique comprend souvent des athlètes ou des personnes exerçant un travail physiquement exigeant et ayant développé des pathologies telles que des déchirures du labrum ou des lésions de la hanche fémorale.
La nature mini-invasive de l’arthroscopie permet à ces patients de reprendre potentiellement leurs activités plus rapidement qu’après une intervention chirurgicale plus importante. Cependant, il est important de noter que l’arthroscopie de la hanche n’est pas une solution universelle. Cette procédure est plus efficace pour des pathologies spécifiques et peut ne pas convenir aux patients souffrant d’arthrite avancée ou de certains types de déformations de la hanche.
La décision de recourir à une arthroscopie de la hanche doit toujours être prise en consultation avec un chirurgien orthopédiste expérimenté, qui pourra évaluer la situation individuelle et déterminer la conduite à tenir la plus appropriée.
Indications de l’arthroplastie de la hanche
L’arthroplastie de la hanche est généralement proposée lorsque les traitements conservateurs ne suffisent pas à soulager suffisamment la douleur et le dysfonctionnement de la hanche. L’une des principales indications de la chirurgie de remplacement de la hanche est l’arthrite modérée à sévère, notamment l’arthrose, la polyarthrite rhumatoïde et l’arthrite post-traumatique.
Ces affections entraînent une détérioration progressive de l’articulation de la hanche, entraînant douleur, raideur et mobilité réduite, ce qui affecte considérablement la qualité de vie du patient. Lorsque la douleur devient suffisamment intense pour perturber les activités quotidiennes et le sommeil, et que les traitements non chirurgicaux n’apportent plus de soulagement suffisant, l’arthroplastie de la hanche peut être la solution.
La chirurgie de remplacement de la hanche est également indiquée pour certaines fractures de la hanche, en particulier chez les patients âgés. Ces fractures peuvent gravement compromettre l’irrigation sanguine de la tête fémorale, entraînant une nécrose avasculaire ou ostéonécrose.
Dans ce cas, le remplacement des composants articulaires endommagés peut restaurer la fonction et soulager la douleur plus efficacement qu’une simple réparation de la fracture. De plus, des pathologies comme la dysplasie de la hanche, caractérisée par une anomalie de la cavité coxo-fémorale, peuvent nécessiter une arthroplastie si elles entraînent des lésions articulaires graves au fil du temps.
Il est important de noter que la décision de recourir à une arthroplastie de la hanche ne repose pas uniquement sur la gravité des lésions articulaires visibles à l’imagerie. Les symptômes du patient et leur impact sur la vie quotidienne jouent un rôle crucial. Par exemple, une douleur persistante même au repos et affectant la qualité du sommeil est un indicateur fort de la nécessité d’un traitement plus agressif.
La difficulté à effectuer des activités courantes comme marcher, monter des escaliers ou même se chausser peut réduire considérablement la qualité de vie et justifier l’examen d’une arthroplastie de la hanche.
Dans quels cas une chirurgie orthopédique de la hanche est-elle déconseillée ?
Toute intervention chirurgicale comporte des risques. Un chirurgien pourrait ne pas recommander l’intervention s’il estime que vos symptômes peuvent être traités de manière conservatrice ou si vous souffrez de problèmes de santé susceptibles d’augmenter le risque de complications, tels que :
- Maladie vasculaire grave
- Infection bactérienne de la hanche
- Arthrite septique
- Diabète
- Maladie cardiovasculaire
Qui réalisera ma chirurgie orthopédique chez Medical Colombia ?
Chez Medical Colombia, nous collaborons exclusivement avec le meilleur personnel médical, comme le Dr Anderson Berrio, expert certifié en chirurgie orthopédique.
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Images avant et après : Chirurgie orthopédique
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Comment se déroule la première consultation avec notre chirurgien orthopédique ?
La première consultation avec un chirurgien orthopédiste comprend généralement plusieurs étapes clés visant à évaluer minutieusement votre état et à planifier les soins appropriés :
- Préparation : Vous devez apporter les documents médicaux pertinents, tels que vos examens d’imagerie antérieurs (radiographies, IRM), la liste de vos médicaments actuels et des notes sur vos symptômes, notamment vos antécédents de douleur, les facteurs qui l’améliorent ou l’aggravent, et vos éventuelles limitations fonctionnelles.
- Antécédents médicaux : Le chirurgien vous posera des questions détaillées sur votre état de santé général, vos blessures et interventions chirurgicales antérieures, vos antécédents familiaux et toute affection existante, comme l’arthrite, l’ostéoporose ou le diabète, susceptible d’influencer le traitement.
- Examen physique : Un examen physique complet sera effectué pour vérifier votre santé musculosquelettique, votre amplitude de mouvement, votre force, votre stabilité et les points douloureux de la zone affectée. Le chirurgien pourra effectuer des tests orthopédiques spécifiques pour identifier les problèmes.
- Examen diagnostique : Toutes les images antérieures seront examinées et des examens complémentaires, tels que de nouvelles radiographies, pourront être prescrits si nécessaire pour clarifier votre diagnostic.
- Discussion sur votre état et vos objectifs : Vous discuterez de vos symptômes, de l’impact de votre affection sur votre vie quotidienne et de vos objectifs de traitement (par exemple, soulagement de la douleur, retour aux activités).
- Planification du traitement : Notre chirurgien vous expliquera les options thérapeutiques possibles, y compris les approches non chirurgicales comme la kinésithérapie ou les injections, et, si nécessaire, les options chirurgicales. Les avantages, les inconvénients et les résultats attendus de ces options sont abordés afin de vous aider à prendre une décision éclairée.
- Questions et préoccupations : La consultation est l’occasion idéale de poser des questions sur votre diagnostic, les options de traitement, le processus de rétablissement et les coûts éventuels.
- Soutien : Il est recommandé de se faire accompagner pour vous aider à mémoriser les informations et vous soutenir pendant la consultation.
Cette première consultation vise à bien comprendre votre état orthopédique et à établir un plan personnalisé pour améliorer votre santé et votre fonction.
Chirurgie arthroscopique ou chirurgie ouverte de la hanche ?
Pour résoudre les problèmes de hanche, l’arthroscopie et l’arthroplastie de la hanche offrent toutes deux des solutions viables, mais leur approche et leur application diffèrent considérablement.
L’arthroscopie de la hanche se caractérise par son caractère mini-invasif. Elle implique des incisions plus petites et est généralement moins stressante pour le corps que l’arthroplastie de la hanche. Cela se traduit par une douleur postopératoire moindre, une cicatrisation réduite et une période de récupération initiale généralement plus rapide.
L’arthroscopie de la hanche est particulièrement adaptée au traitement de problèmes articulaires internes spécifiques, tels que les déchirures du labrum, l’ablation de corps étrangers ou le remodelage osseux en cas de conflit fémoro-acétabulaire.
En revanche, l’arthroplastie de la hanche ou prothèse totale de hanche, est une intervention plus lourde, recommandée aux personnes présentant des lésions cartilagineuses importantes ou une arthrite sévère. Bien qu’elle implique une incision plus large et une dissection tissulaire plus importante, elle offre une solution complète aux patients présentant des lésions articulaires étendues.
La prothèse de hanche peut apporter un soulagement spectaculaire de la douleur et une amélioration fonctionnelle chez les personnes ayant épuisé toutes les autres options thérapeutiques. Le temps de récupération après une arthroplastie de la hanche est généralement plus long que celui de l’arthroscopie de la hanche, mais il entraîne souvent des améliorations à long terme plus substantielles pour les patients souffrant de maladies avancées de la hanche.
Comment se passe les procédures d’une chirurgie orthopédique de la hanche ?
Deux chirurgies orthopédiques de la hanche sont disponibles et en voici les procédures et les informations sommaires :
Arthroscopie de la hanche
Voici le déroulement d’une arthroscopie de la hanche :
1. Préparation : Le patient reçoit une anesthésie (générale ou rachidienne). La hanche et la jambe sont stérilisées et drapées. La jambe du patient est mise en traction (légère traction) afin de créer un espace dans l’articulation de la hanche.
2. Incision et accès : Deux à quatre petites incisions sont pratiquées autour de la hanche. Une canule (petit tube) est insérée dans chaque incision. Une solution saline est injectée dans l’articulation pour l’élargir et améliorer la visibilité.
3. Insertion de l’arthroscope : Un arthroscope (tube fin équipé d’une caméra et d’un éclairage) est inséré par une incision. Le chirurgien visualise l’intérieur de l’articulation de la hanche sur un moniteur vidéo.
4. Traitement : Selon l’affection traitée, de petits instruments sont insérés par d’autres voies pour réaliser des interventions telles que :
- Réparation ou débridement du labrum : Réparation ou enlèvement du cartilage déchiré.
- Fémoroplastie : Remodelage de l’excédent osseux de la tête fémorale (pour un conflit).
- Acétabuloplastie : Remodelage du côté de l’emboîture de l’articulation.
- Réparation du cartilage : Lissage ou stimulation de la repousse.
- Réparation ou débridement du ligament rond.
- Extraction de corps étrangers (petits fragments d’os ou de cartilage).
- Synovectomie : Retrait des tissus enflammés.
5. Fermeture : Les instruments et le liquide sont retirés. Les petites incisions sont fermées par des sutures ou des bandes stériles. Un pansement stérile est appliqué.
Rééducation
En général, il est conseillé de prendre au moins deux semaines d’arrêt de travail après une arthroscopie de la hanche. La première semaine est généralement consacrée exclusivement à la convalescence et au repos.
La deuxième semaine, vous pouvez peut-être reprendre un peu de télétravail. Après cette période, vous vous sentirez peut-être prêt à reprendre progressivement le travail, en prouvant que cela est possible en toute sécurité et que votre chirurgien le recommande.
Sommaire
🕜 Temps de la chirurgie : 90 minutes à 120 minutes
🛌 Séjour à la clinique : Sortie le même jour
💉 Anesthésie : Générale ou péridurale
🗓️ Temps de récupération : 3 à 6 mois

Arthroplastie complète de la hanche
Voici un aperçu clair, étape par étape, de l’intervention chirurgicale de remplacement de la hanche :
1. Préparation : Le patient est anesthésié (généralement ou rachidienne/péridurale avec sédation). La zone chirurgicale est nettoyée et stérilisée. Le patient est installé (généralement sur le dos ou sur le côté).
2. Incision : Une incision chirurgicale est pratiquée pour accéder à l’articulation de la hanche.
3. Exposition articulaire : Les muscles et les tissus mous sont soigneusement écartés. Le chirurgien luxe la tête fémorale de l’acétabulum (cavité).
4. Ablation de l’os et du cartilage endommagés : La tête fémorale est sectionnée et retirée. Le cartilage et l’os endommagés à l’intérieur de l’acétabulum (cavité) sont nettoyés.
5. Pose de l’implant : Composant acétabulaire, une cavité métallique est placée dans l’acétabulum, souvent fixée par des vis ou du ciment, puis recouverte d’un insert en plastique/céramique. Composant fémoral, une tige métallique est insérée dans le centre creux du fémur (os de la cuisse). Tête fémorale, une boule en métal ou en céramique est fixée au sommet de la tige pour servir de nouvelle boule articulaire.
6. Assemblage de l’articulation : La nouvelle boule est placée dans la cavité pour recréer l’articulation de la hanche. Le chirurgien vérifie la stabilité, la longueur de la jambe et l’amplitude des mouvements.
7. Fermeture : Les muscles et les tissus sont repositionnés. L’incision est fermée par des sutures ou des agrafes. Un pansement est appliqué.
Rééducation
La rééducation et la réadaptation après une arthroplastie de la hanche (chirurgie de remplacement de la hanche) impliquent une progression structurée de physiothérapie et d’exercices conçus pour restaurer la mobilité, la force et la fonction tout en protégeant l’articulation en cours de guérison.
Sommaire
🕜 Temps de la chirurgie : 60 minutes à 120 minutes
🛌 Séjour à la clinique : 1 à 5 jours
💉 Anesthésie : Générale ou péridurale
🗓️ Temps de récupération : 3 mois

À quoi s’attendre après la chirurgie orthopédique ?
Après une chirurgie orthopédique, vous pouvez vous attendre à un processus de récupération en plusieurs phases, allant des soins postopératoires immédiats à plusieurs mois, voire un an, pour une récupération complète, selon l’intervention et les facteurs individuels.
Les principales attentes après une chirurgie orthopédique sont les suivantes :
Période postopératoire immédiate (24 à 72 heures) : Vous êtes étroitement surveillé pour vos signes vitaux et votre douleur. Un gonflement, une gêne, une sensation de somnolence due à l’anesthésie et une certaine désorientation sont fréquents. La prise en charge de la douleur commence immédiatement, comprenant souvent des médicaments, une thérapie par la glace et l’élévation de la zone opérée pour réduire le gonflement.
Phase de rééducation aiguë (semaines à mois) : Cette phase vise à réduire la douleur et l’inflammation tout en augmentant progressivement l’amplitude de mouvement, la force et la souplesse de la zone opérée. Vous pouvez initialement utiliser des aides techniques comme des béquilles ou des déambulateurs, puis bénéficiez d’une kinésithérapie adaptée pour retrouver mobilité et fonction.
Phase de rééducation subaiguë (plusieurs mois postopératoires) : Vous progressez vers une fonction, une force et une endurance plus normales. Les activités en charge, comme la marche, augmentent, parfois avec assistance. La kinésithérapie et éventuellement l’ergothérapie continuent d’améliorer le conditionnement musculaire et l’endurance.
Phase de rééducation post aiguë (jusqu’à un an) : La poursuite de l’exercice et de la thérapie vous permet de reprendre des activités avancées comme la course, le saut ou les mouvements liés au travail. La récupération complète, y compris le retour à une fonction normale ou quasi normale, peut prendre de quelques mois à un an, voire plus, selon le type d’intervention (par exemple, les prothèses articulaires nécessitent généralement des périodes de récupération plus longues).
Exemple de temps de récupération par intervention :
- Prothèse totale du genou : environ 12 semaines pour une récupération significative, avec une récupération complète jusqu’à un an.
- Prothèse de hanche : 3 à 6 mois de récupération.
- Chirurgie arthroscopique du genou : 1 à 2 mois de récupération.
- Chirurgie de l’épaule : environ 3 à 6 mois de récupération.
Les soins de soutien supplémentaires comprennent des stratégies de gestion de la douleur, une augmentation progressive de l’activité physique, la prévention des complications telles que la formation de caillots sanguins, et le respect des instructions du chirurgien et des rendez-vous de suivi.
Ainsi, après une chirurgie orthopédique, il faut s’attendre à une convalescence progressive, allant des soins immédiats et du contrôle de la douleur à des mois de rééducation visant à retrouver mobilité et force, pour aboutir à une guérison complète qui peut prendre jusqu’à un an, voire plus, selon l’intervention et les circonstances individuelles.
Une kinésithérapie continue est essentielle tout au long du processus pour optimiser la guérison et les résultats.
Récupération et rééducation après une chirurgie de la hanche
Le processus de récupération et les soins postopératoires diffèrent sensiblement entre l’arthroscopie et l’arthroplastie de la hanche, reflétant l’étendue variable de ces interventions.
Pour l’arthroscopie de la hanche, la récupération est généralement plus courte, avec une récupération complète en six semaines environ. Cependant, les patients peuvent avoir besoin de jusqu’à 12 semaines avant de pouvoir reprendre le sport ou des exercices intenses.
Cette récupération relativement rapide est l’un des principaux avantages de l’approche arthroscopique, permettant aux patients de reprendre leurs activités normales plus rapidement.
Les soins postopératoires après une arthroscopie de la hanche comprennent :
- Prise des analgésiques prescrits
- Utilisation de béquilles pour limiter l’appui sur la hanche opérée
- Recherche régulière d’exercices de kinésithérapie pour restaurer la fonction normale de la hanche
- Adopter une alimentation saine et éviter de fumer pour accélérer la guérison
- Limiter le port de charges lourdes et les exercices intenses pendant les premières semaines suivant l’intervention
La kinésithérapie joue un rôle essentiel dans le processus de récupération, aidant les patients souffrant d’une hanche blessée à retrouver force et amplitude de mouvement.
En revanche, la convalescence après une arthroplastie de la hanche est généralement plus longue en raison de l’ampleur de l’intervention. Les soins postopératoires après une arthroplastie totale de la hanche impliquent des précautions spécifiques pour protéger la nouvelle articulation et assurer une bonne cicatrisation. Ces précautions incluent souvent :
- Éviter certains mouvements susceptibles de luxer la nouvelle hanche, comme la flexion au-delà d’un angle droit ou le croisement des jambes
- Utiliser un siège de toilette surélevé et une pince pour éviter de trop se pencher
- Une mobilisation précoce est recommandée pour réduire le risque de caillots sanguins, mais elle doit être réalisée sous la supervision attentive de professionnels de santé
Bien que la période de convalescence initiale puisse être plus longue après une arthroplastie de la hanche, de nombreux patients constatent une amélioration continue de leur douleur et de leur fonction globale pendant plusieurs mois après l’intervention.
